Après l'écoute ,élément fondamental dans la relation d'aide qu'est le coaching, une autre attitude déterminante du coach est l'acceptation.
En acceptant de d'accompagner une personne, le coach commence par accepter la personne telle qu'elle est. Sans jugement. C'est une posture difficile car il faut en convenir nous sommes tous naturellement enclins à juger les autres par rapport à notre vécu et nos références. Pourtant pour que le coaching aboutisse, la seule attitude qui importe, c'est d'accueillir la préocupation présente et le désir d'évolution du client.
Le problème quel qu'il soit est important pour le client. Qu'il soit à la recherche de reconnaissance professionnelle, d'un regain d'intérêt pour son métier, qu'il veuille comprendre le sens de son travail ou simplement renforcer ses compétences,qu'il veuille mieux gérer son équipe ou rebondir professionnellement , le coaché veut être entendu et souhaite être accompagné dans son changement.
François Délivré que j'ai déjà cité sur ce blog prend un exemple facilement intelligible dans son livre le métier de Coach. Imaginez la réaction d'une personne aux revenus confortables qui demanderait une explication à son percepteur sur un montant faible mais néamoins trop perçu par les impôts et qui s'entendrait dire:"vu le niveau de votre salaire, votre problème n'est pas important."
Tout l'art du coach consiste à maintenir cette distance que je qualifie de respectueuse entre ses préocupations, a priori et vécu personnels et ceux du cadre ou du dirigeant qui met sa confiance en lui. C'est une question de professionnalisme -on apprend à se décentrer de soi même- et de déontologie car cela doit être décidé comme règle de vie professionnelle.
Coachingleader
Véronique, ce que vous dîtes est vrai aussi pour le life coaching. mais j'ai envie de dire que, paradoxalement, le coach a besoin d'être centré non pas sur lui-même mais en lui-même. Je crois que c'est en se centrant sur la profondeur de notre être que nous pouvons le mieux être centré aussi sur l'autre. C'est un sujet important, qui mériterait d'être développé, j'y reviendrai sans doute.
bonne journée,
:-)
isabelle
Rédigé par : Isabelle | 09 mai 2006 à 08:49
Totalement d'accord.Le fait de se decentrer de soi- même veut bien entendu dire ne pas laisser son quotidien , ses problèmes et ses a priori entrer en ligne de compte et brouiller la visibilité que nous pourrions avoir de la problématique posée par le coaché. Par contre, notre identité de coach nous fait puiser au fond de nous-même, et en dehors des outils " objectifs", ce qui va nourrir la relation d'aide qui est avant tout une relation humaine.
Rédigé par : Veronique de CoachingLeader le blog | 09 mai 2006 à 11:02