« mai 2006 | Accueil | juillet 2006 »
La plupart du temps la volonté de changer existe, s’impose mais on ne bouge pas, comme pris par une inertie.
Pourquoi ?
Tout simplement à cause de nos croyances.
Les croyances sont des aspects de la réalité dont on n'a pas pu faire l’expérience par soi- même. Ces croyances nourrissent notre cadre de référence c’est à dire notre vision des choses et du monde. Elles nous poussent à faire confiance à l’expérience avérée ou pas des autres.
Par exemple, une des croyances les plus connues a été de croire que la terre était plate...jusqu’à ce que Galilée démontre le contraire. Autre croyance limitative : au 19 ème siècle on pensait qu’une femme ne pouvait exercer la médecine.
Les croyances imposent des frontières artificielles au possible. Quand ces frontières explosent, on parvient à l’ « exploit » c’est à dire que l’on parvient à reculer ses propres limites et élargir le champ du possible.En un mot on déploie son potentiel.
Petit dialogue entre vous et moi aux fins d’illustrer ce qui précède :
Moi : Prenez Malamine Koné.
Vous : Connais pas !
Moi : OK. Airness, ça vous dit?
Vous :-------
Moi : Toujours pas ? Bien. Je vous explique. Malamine Koné, est un jeune franco malien de 34 ans, arrivé en France à l’âge10 ans, qui a réussi à fonder en moins de 5 ans Airness la marque de sportswear la plus en vogue sur le marché Français. Airness pèse aujourd’hui 150 millions d’euros et habille, entre autres, Didier Drogba (Chelsea) Djibril Cissé (Liverpool ?). Airness vient de décrocher un contrat avec le club londonien de Fulham. Contrat qui permettra d’ailleurs à la marque d’être vendue chez Harrods, le propriétaire Mohamed AlFayed étant aussi le patron du Fulham club.
Vous : Quels rapports avec les croyances ???
Moi : J’y viens. Malamine Koné, est venu mettre en danger des géants comme Adidas et Nike sur leur propre terrain. Rappelons brièvement son background : immigré ayant parlé pour la première fois le français à 11 ans, banlieusard, carrière de boxeur brisée par un accident, sans capital, sans réseau, sans futur si on en croit les statistiques. Dans une interview au Time qui lui consacre une double page cette semaine et dans lequel on l’interroge sur les clés de sa réussite, il dit :« J’ai vu qu’il y avait beaucoup d’idées préconçues et de stéréotypes pour vous empêcher de faire ce que vous désiriez faire si jamais vous vous laissiez aller à les prendre en compte. Peut être que ma force a été de ne pas accepter ces limites ».
Croire en son potentiel est une chose. Le mettre en exergue est possible même quand on en doute. Le coach ,dans le cadre d’un développement professionnel, va vous aider à aller chercher au fond de vous même 1/par un jeu de questionnement, 2/une mise en condition qui favorise le recul, 3/par la confiance et l’écoute qu’il va vous manifester, ce formidable gisement de progrès que vous portez en vous.
Prochaine note : comment vendre une ( bonne) idée
CoachingLeader
Ceci ne fait pas partie de la propagande et des phrases creuses d’un argumentaire commercial de mauvaise qualité. Ceci est en fait et selon moi, un fondamental du métier de coach. Croire au potentiel de celui qui souhaite être accompagné.
Le potentiel est en fait une mine de trésors inexploités que chacun porte en soi, une somme de ressources qui est à notre disposition, qui nous appartient et qui nous permet de progresser quand nous décidons de le faire. 
Le besoin de recourir à ce potentiel se fait sentir quand on semble arriver à la limite de nos capacités. Prenons l’exemple de cette personne qui me confia en coaching qu’elle avait l’impression d’être au taquet. Et que pour continuer sa progression professionnelle, elle devait escalader le mur devant elle plutôt que de rester au pied de ce même mur. Son besoin en coaching ? Apprendre à escalader le mur, en d’autres mots explorer son potentiel et reculer les limites de son possible apparent. Son moteur ? Sa volonté clairement exprimée de vouloir changer, condition sans laquelle tout coaching est impossible.
Prochaine note : le coaching croit en votre potentiel même si vous n’y croyez plus trop
CoachingLeader
Nous avons tous des rêves que nous exprimons chacun différemment. Qu’ils soient cachés ou affirmés, ces rêves peuvent être de véritables moteurs dans nos vies.
Ces rêves deviennent des challenges quand leur réalisation suppose une modification radicale de notre mode de fonctionnement et de ce que nous représentons socialement.
Il est assez fréquent qu’en coaching de transition nous ayons à aborder des changements de cap radicaux, présentés par les coachés comme nécessaires à leur épanouissement personnel et professionnel. A titre d’exemple, un Directeur financier qui réussit dans son domaine dira : « il y a des années que je souhaite tout plaquer pour créer une ligne de produits Bio. Il n’y a que ça qui me convienne. Je l’ai toujours su au fond de moi ».
Dans ce contexte, le coach devient un « accoucheur de rêve » : le but de son accompagnement est de faire passer le coaché d’une situation actuelle ( Directeur financier) vers une situation souhaitée ( créer une ligne de produits naturels) tout en ménageant ce que j’appelle des paliers de décompression pour que la transition se passe au mieux ; j’en mentionnerais quatre de façon non limitative :
Le monde d’aujourd’hui est instable et changer de cap professionnel quand tout nous réussi au regard des autres est pris comme un acte de courage ou, allez avouons-le, comme un acte irresponsable et inutilement risqué.
Pourquoi donc changer ce qui marche nous demande t-on?
Tout simplement parce que l'on souhaite se sentir mieux et s'accomplir. Changer de cap professionnel n’est jamais fait sur un coup de tête. C’est un processus qui mûrit tranquillement et demande une forme d’encouragement et/ou d’accompagnement pour se réaliser pleinement.
C’est également une affirmation de soi, une volonté de préférer un futur enfin choisi plutôt que de se conforter dans un futur paramétré et subi. Ceux qui ont pris le soin de préparer et de mener leur transition professionnelle correctement et avec lucidité vous le diront : « le jeu en valait la chandelle» . Ils ont pris le risque d’échouer, plutôt que celui de ne pas essayer.
Se réconcilier avec ses rêves suppose deux choses :1/ refuser d’avoir à regretter un jour de ne pas avoir fait de choix et 2/réussir à transformer l’essai. Dans un des exercices de coaching que je propose, j’ai mentionné qu’un objectif est un rêve avec des délais et un plan d’action. Cela ne s’improvise donc pas et la cerise sur le gâteau c’est qu’enfin le rêve se met à votre portée.
CoachingLeader
Prochaine note : le coaching croit en votre potentiel
Comme tout un chacun, il m’arrive de devoir répondre à la sempiternelle question « et vous que faites-vous dans la vie ? » . Pour peu que vous ayez un métier que tout le monde connaît mais que peu de gens comprennent, comme le coaching, vous vous devez d’être clair et concis dans votre façon de vous présenter. Les anglo- saxons appellent cela, « elevator speech » ou « 30 seconds commercial » . Nous dirons Speed présentation.
Il s’agit en fait d’avoir la capacité d’expliquer en quelques secondes son métier et l’intérêt de ce dernier. Par exemple et en ce qui me concerne, je dis souvent que j’aide les cadres et les dirigeants à s’épanouir dans leur carrière et les entreprises à développer et retenir les talents.
Savoir se présenter rapidement en suscitant l’intérêt est important particulièrement si vous développez votre réseau. Si vous vous présentez correctement, en leur donnant une opportunité d’interagir avec vous, vos interlocuteurs seront plus enclins à vous écouter.
Exercice :Comment réussir sa speed présentation
Phase 1 : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. »
Commentaire du coach : Ben voyons !
Intérêt de cet exercice : il vous oblige à reformuler de façon concise et imagée votre métier tout en abandonnant votre jargon professionnel qui n’est pas forcément intelligible par tous. Il vous recentre sur l’essentiel de votre métier même si au début vous allez souquer ferme pour y arriver. « Dis papa, c’est quoi la chimie organique ? »
Pratique: Expliquer le métier que vous faites à un enfant de 6 ans et ensuite voyez sa réaction. Vous serez certainement amené à recommencer cet exercice plusieurs fois auprès de plusieurs garnements, car il y a fort à parier que la plupart ne vont rien comprendre surtout si vous avez un métier peu commun.
Phase 2 : Qui servez-vous au quotidien et quels sont les bénéfices que cela leur apporte ?
Commentaire du coach : Uniquement si vous avez réussi la phase 1 ou tenté de la réussir.
Intérêt de cet exercice : vous donner l’articulation de votre speed présentation et vous l’approprier.
Pratique:
A/Complétez la phrase suivante :
"Les gens qui font appel à mon expertise, / avec qui/ pour qui je travaille sont (fonction/ statuts/ particularité)…………………………………………………………………¤ qui souhaitent ( formuler la demande, l’attente principale)……………………………….Nous travaillons ensemble pour parvenir à (citer le bénéfice de vos clients)…………………………….."
B/ Reformulez la phrase en utilisant, cette fois-ci vos propres mots et prononcez-la à voix haute, jusqu’à ce que vous trouviez la tournure qui vous convienne. Testez cette phrase auprès de vos proches. Affinez et essayez à nouveau. Pratiquez encore et encore avec votre chien, votre voisin, un inconnu dans l’ascenseur, face qu miroir de la salle de bain. Attention au temps de parole :votre speed présentation doit avoir de l’impact ( choix des mots) et être courte ( 30 secondes maxi)
Phase 3 : mettez-y du piment !
Commentaire du coach : cela n’enlève rien au professionnalisme de votre speed présentation
Intérêt de cet exercice : Tentez une introduction teasing, qui va exciter la curiosité de votre interlocuteur. Le teasing peut être conçu comme une accroche originale et une définition détournée de ce que vous faites au quotidien. Ce slogan de la marque de vêtement La City illustre assez bien le teasing : « la city habille les femmes nues. » Tout est dit et joliment dit. Mettez donc de l’âme dans votre discours ,si le cœur vous en dit.
Pratique: trouver ce qui pourrait être votre accroche personnelle. Je me souviens de quelqu'un qui disait "s'occuper du sourire de ses clients", sa profession? Dentiste.
Autre exemple: Vous êtes styliste chez la City. Vous avez le choix de vous présenter en disant « Je suis styliste chez la City » ou bien vous pouvez y mettre plus d’impact et de personnalité et dire :
« J’habille les femmes nues. ( teasing et sourire) …Mon travail consiste à créer des vêtements confortables et élégants pour les jeunes citadines qui veulent être actives et belles à la fois. »
L’amorce est faite … vous ne vendez plus ce que vous faites, vous intéressez votre interlocuteur à ce que vous faites et il voudra certainement en savoir davantage.
____________________________________________________________________________________
- Amélioration du leadership
- Elargissement des responsabilités
- Prise de poste
- Accompagnement sur un enjeu fort...
Le coaching peut vous aider à mieux gérer votre carrière.
Inscrivez- vous à la newsletter du blog et bénéficiez de 30 mn de coaching gratuit !
Faites-en l'expérience sans engagement.
Offre valable pour la France métropolitaine et limitée aux 50 premières demandes de coaching.
Saisissez l'opportunité et votre email ;-) ci-dessous:
CoachingLeader
Les commentaires récents