Chaque année, aux alentours de décembre et janvier, nous avons tous conscience qu'il faut apporter quelques améliorations à notre façon de faire les choses sous peine de perdre pied. Alors, nous avons de bonnes intentions et prenons de bonnes résolutions. Et pourtant, dès que le mois d'avril pointe son nez, peu d'entre nous ont concrétisé leurs engagements.
Il y a cinq raisons qui font que l'on passe à côté des bonnes résolutions:
La première c'est notre propre résistance au changement.
Bon. Certains d'entre vous connaissent ce "dilemme". "Je veux maigrir mais j'adore les patisseries", " je veux monter ma propre boîte mais je tiens à mon chèque de fin de mois". On parle ici de niveau de motivation en ce qui concerne le premier cas, et de connaissance de ses ancres professionnelles en ce
qui concerne dans le deuxième.
Il y a aussi les inerties provenant de votre environnement. Vous le savez, nous faisons tous partie d'un système. Vous savez aussi que le changement d'un des éléments du dit système "affecte" tous les autres. Quelqu'un qui veut passer d'une activité dite "stable" pour se reconvertir dans une activité moins traditionnelle et socialement plus "risquée", verra son conjoint ou son cercle de proches entrer en résistance.
La troisième raison qui peut faire que nous ne mettions pas nos bonnes résolutions en oeuvre, c'est le manque de temps et d'organisation. Mettre en place un projet personnel demande du temps et de la sérenité. Or 64% des gens disent manquer de temps. Nous ne nous accordons pas le temps de penser et nous ne donnons pas le temps de réapprendre. De fait, nous ne créons pas spontanément l'environnement nécessaire et favorable qui servirait notre nouvelle dynamique.
La quatrième raison est que nous ne savons pas toujours comment développer, bâtir et mener à execution un plan.
La cinquième raison c'est que nous sommes quelquefois déasrmés devant la réalité imprévisible du changement. Le statu quo même mal vécu, apparait souvent plus confortable, aussi à la première difficulté nous baissons les bras en disant " ça me prend la tête, je laisse tomber".
Quelle est la morale de l'histoire? Faut-il abandonner ses bonnes résolutions malgré ces obstacles?
Le processus de changement est frustrant mais il est vital. D'ailleurs, ceux d'entre vous qui l'ont vécu savent combien le besoin d'évoluer peut être impérieux.
Passer d'une situation A à une situation B ne consiste pas à faire un grand écart sans échauffement. Dans cet exercice délicat, le coaching nous aide à voir les aspects de notre introspection qui risqueraient de rester dans l'angle mort de notre vision des choses.I l permet de mesurer les progrès, de tester nos perceptions, de savoir exactement où l'on se trouve dans le processus de changement. Il faut souvent l'implication d'un coach à nos côtés pour qu'un changement durable s'opère.
Quand nous faisons équipe avec un coach, nous entrons dans un environnement sûr, dans lequel nous bénéficions d'une écoute bienveillante et objective. Nous savons rapidement ce qui doit être mis en oeuvre pour progresser. Ainsi, l'energie perdue dans la crainte de gérer les incertitudes du changement est transformée en énergie dédiée à mettre le changement en action tout en nous mettant en situation.
A lire Mettez vos bonnes résolutions à jour , un article paru dans la newsletter de CoachingLeader.
CoachingLeader
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