Si vous êtes un manager, vous êtes souvent soumis à la critique: il peut s'agir d'un de vos collègues, déçu et jaloux de votre promotion,de votre boss qui n'approuve pas un de vos projets ou qui ne vous donne pas les ressources pour travailler, d'un collègue qui se met en travers du chemin dans le seul but de vous handicaper dans l'atteinte de vos objectifs, d'une équipe réticente à sortir de sa zone de confort et qui préfère critiquer plutôt que de changer de mode de fonctionnement.
Quoi qu'il en soit la critique n'est pas aisée à vivre:nous avons tous peur d'être en deça de ce que l'on attend de nous et d'être jugé sur nos résultats.
La critique est fort difficile à vivre, surtout quand elle est destructrice: elle vous met sous les projecteurs et vous expose. Par réaction le manager critiqué va avoir plusieurs attitudes possibles:
- Se replier de façon à éviter d'être davantage critiqué
- Jouer la sécurité en étant extrêmement consensuel
- Se mettre sur la défensive et se justifier
Dans ce dernier cas,s'ensuit donc un rapport de force qui basculera en la faveur du plus résistant ou du plus hargneux.
Aussi, face à la critique , la meilleure réponse n'est pas toujours l'argumentation. Qui dit argumentation dit justification par réaction et on finit par répondre du tac au tac en oubliant l'essentiel: c'est à dire, comprendre ce qui motive cette critique et comment celle -ci est étayée par son auteur.
Une critique étant une objection ou un point de vue différent, il faut commencer par poser une simple question: "pourquoi" ou encore "qu'est ce qui vous fait dire cela? "qu'est ce qui vous amène à cette conclusion?" Ensuite posez -vous la question de ce que vous-même pouvez faire pour changer les choses ou en tous cas la perception de votre entourage. Que devez-vous améliorer?
Cela vous pousse à mettre le curseur sur l' "autre", et d'éviter toute escalade puisque vous passer en mode écoute.Ensuite séparez les questions de personnes du fond et répondez sur le fond.En d'autres termes concentrez-vous sur le problème et non sur la personne et séparer les faits des opinions.
Nous vivons dans un monde difficile et celui du travail ne fait pas toujours de cadeau. En apprivoisant la critique, vous montrez des signes de leadership et de maturité et vous forcez le respect
Véronique Aboghé de CoachingLeader le blog
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Effectivement, écouter, séparer le fond de la forme, essayer de ressortir les éléments objectifs de ceux qui ne le sont pa du raisonnement de l'autre semble être la démarche la plus appropriée.
Il est vrai aussi que l'appropriation de ce type de démarche est fortement lié au niveau de maturité de la personne et à la densité (qualité) des expériences vécues.
Devant une critique même des plus acerbes, injustifiées, déplacées (à votre sens), il est essentiel de laisser l'autre s'exprimer aussi longtemps qu'il le souhaite sans l'interrompre, de montrer l'attention que vous accordez à ce qu'il dit, de le remercier pour sa contribution car, a priorri, pour vous il cherche à faire avancer votre projet.
Une fois qu'il aura vidé son sac, l'ambiance deviendra plus calme et c'est à ec emoment là que vous pouvez prendre la parole. Intervenez d'abord par vous assurer auprès de lui que vous avez compris ce qu'il vouliat dire, ses objections, ses arguments..., rapplez le contexte, les objectifs (bref le fond du sujet) et continuez. vous êtes pas obligés de répondre à ses objections point par point mais plutôt à celles qui sont directement liées au décor que vous aruriez déjà planté compte tenu des élements de fond.
il n'est pas nécessaire également de lui montre expliitement qu'il a tort. il suffit qu'il le comprenne de manière implicite. ça marche presque souvent. l'orgueil des uns et des autres, leur fierté fait que nous sommes très sensibles à ce genre de situations
Rédigé par : Ahmed ESSEMLALI | 20 mai 2010 à 10:56