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Gestion du temps: cessez de vous surestimer

Nous avons en général une nette tendance à surestimer la quantité de travail que nous sommes capable de faire au quotidien. De plus, notre société actuelle qui nous pousse toujours plus haut , plus loin et plus vite crée une sorte d'état d'esprit compétitif que nous entretenons avec nous-même et qui nous pousse à vouloir faire plus avec ce que nous avons.

Ceci n'est pas toujours judicieux. J'ai le souvenir de cette image, lue au cours d'une de mes lectures,je ne sais plus laquelle, où il est dit qu'il est impossible de mettre deux verres d'eau dans un seul. Bon sens et pragmatisme.

Exercice de coaching: calculez le nombre d'heures  disponibles pour votre travail dans une journée.

• Calculez le nombre d'heures disponibles dans votre journée
• Retranchez le temps des interruptions comme les pauses, le temps de déplacement ,les occupations familiales et personnelles,etc . Envisagez toutes les parenthèses temps pendant lesquelles vous ne serez pas productif.
• Calculez maintenant le temps réel disponible en retranchant le temps de ces interruptions.
• Prenez vos objectifs quotidiens et quantifiez chacun d'entre eux en temps
• Retranchez ce temps programmé de vos objectifs quotidiens de celui réellement disponible pour votre travail.

Quel résultat obtenez-vous?

Faites un bilan de votre activité à mi-parcours

Dans 2 mois nous serons déjà à la moitié de l'année 2008 et il sera alors peut être judicieux de faire un point à mi-parcours sur la réalisation de vos objectifs. Cela vous permettra de recadrer éventuellement votre approche, de contrôler l'impact de votre travail et son alignement par rapport aux attentes et à la direction souhaitée par l'entreprise.

Cela vous permettra également de vous recadrer vous-même à un niveau personnel et ainsi mieux travailler tout en étant en accord avec vous même.

Vous ne vous êtes rien fixé? Aucune idée? Piquez-en alors quelques-unes dans la liste qui suit:

1.Objectifs professionnels : meilleure organisation, meilleure prise de recul, partir plus tôt du bureau, mieux écouter vos collaborateurs, ne plus travailler chez vous, faire une meilleure année que l'année précédente etc,

Combien de casquettes sur votre seule tête?

Parent, époux, chef d'entreprise, trésorier du club sportif, fils, ami, collègue, voisin, musicien...Chacune de ces casquettes représentent un de vos rôles sociaux ou professionnels. Rôles que vous jouez au quotidien avec chacun leurs responsabilités, leur bonheur, leurs contraintes et leurs interlocuteurs. Rôles qui peuvent soit se superposer, soit s'imbriquer , soit se repousser, soit prendre le pas sur d'autres, soit enfin se phagociter.

L'idée de cette note est de vous amener à harmoniser les différents rôles que vous tenez dans votre vie en refléchissant sur leur impact réel dans votre vie.La bonne gestion de vos différents rôles vous permettra de maintenir un bon équilibre vie privée/ vie professionnelle.

Exercice de coaching.

Commencez par identifier  et lister les différentes casquettes que vous portez au quotidien:

.Prenez du recul et observez:

1. Comment votre environnement perçoit-il votre niveau de compétence/"réussite" pour chacun des rôles que vous tenez?
2. Et vous,quelles priorités accordez-vous à chacun de ces différents rôles?
3. Pour chaque rôle , y a-t-il une cohérence entre le niveau de compétence/"réussite" estimé par les tiers ( collègues/ami/proches/famille etc) et le niveau de priorité que vous lui accordez?
4. Dans vous regardant agir dans chacun de ces rôles, pensez-vous à ne pas perdre de vue votre propre personne et ce qu'elle est indépendamment de tous ces rôles qu'elle assume?

Maintenant, tirez-en quelques conclusions et actions possibles en répondant à ces autres questions:

• Y a-t-il une corrélation entre le niveau de priorité que vous accordez à un rôle en particulier et votre niveau de confiance en vous pour ce dit rôle?
• Quel équilibre arrivez- vous à maintenir entre les différents rôles?
• Y a-t-il des aspects d'une de vos casquettes  qui affectent et remettent en cause les autres rôles que vous tenez dans votre vie?
• Quels sont les axes de progrès que vous détectez et sur lesquels il vous faudrait vous engager?
• Pour quels bénéfices immédiats et/ou futurs?

Que voulez-vous que l'on retienne de vous?

Voici la question que je vous invite à vous poser aujourd'hui:

Que voulez-vous que l'on retienne de vous à la fin de votre carrière? Et si l'échéance est trop lointaine, quels commentaires souhaiteriez- vous entendre de vos supérieurs hiérarchiques, collègues et partenaires sur vos accomplissements professionnels actuels?

En d'autres mots, travaillez-vous au mieux pour obtenir un bilan positif des responsabilités qui vous sont confiées? Êtes-vous sûr que les objectifs après lesquels vous courrez et qui vous demandent tant d'énergie, d'implication, de temps et de stress sont bien ceux qui vous ont été assignés? La poursuite de ces objectifs telle que vous la pratiquez, ne vous fait-elle pas perdre de vue le sens premier de votre mission ?

Approfondissons maintenant la réflexion: tout ce qui va être retenu de vous que ce soit à la fin d'une mission ou à celle d'une carrière, sera-t-il en phase avec vos valeurs profondes? C'est une façon de savoir si vous travaillez avec la paix de l'esprit et du coeur, autrement dit en harmonie avec vous -même.

Votre vie professionnelle est-elle en accord avec vos valeurs profondes? Et ces valeurs se retrouvent-elles dans la façon dont vous utilisez votre temps et votre intelligence d'un point de vue général? Veillez-vous à ce que l'atteinte de vos objectifs professionnels ne se fasse pas au détriment irréversible de vos objectifs

Gestion de carrière : tout sauf pile ou face

J'ai eu une conversation fort riche vendredi matin avec une jeune dame intéressante: 20 ans d' une expérience professionnelle riche et variée, une suite de postes à responsabilités dont le  dernier en date  lui donne la charge de l'assistanat du Président d'une de nos plus belles entreprises françaises de la distribution, une force de travail peu commune car elle croit que la chance va se chercher même au forceps et une lucidité sur les hauts et les bas éventuels d'une carrière avec la ferme conviction qu'une vie professionnelle se gère.

Cette jeune dame, pétillante nous l'appellerons Co, pour respecter son anonymat. Je vous en parle aujourd'hui parce que je pense qu'il est des exemples à suivre.

Faisons court et répondez à ces questions:

• Pensez-vous à provoquer votre mobilité professionnelle tous les 2/ 3 ans ?
• Pensez-vous à évaluer votre employabilité en révisant votre CV régulièrement et en l'envoyant aux entreprises  intéressantes?
• Recevez-vous regulièrement des offres de  la part de chasseurs de têtes ou entreprises de votre secteur ?
• Prévoyez-vous toujours le coup d'après en imaginant comment faire évoluer votre poste dans les 12 prochains mois à venir?

Si votre réponse est "oui" vous faites partie, comme Co,  du Club très fermé de ceux qui cherche à gérer leur carrière au mieux.Vous ne gérez pas votre carrière en faisant pile ou face. Si votre réponse est "non" vous avez encore la possibilité de rejoindre ce club et ce, pour votre bien-être professionnel et personnel.

En ce qui concerne la vie professionnelle, nous avons tous le choix: subir ou agir.

Commerciaux:bousculez vos croyances !

Dans la note précédente intitulée commerciaux, résistez à l'échec, j'ai mentionné le fait que la capacité à résister à l'échec peut faire une différence significative entre les résultats de deux vendeurs. Autrement dit un bon vendeur ne prendra pas un "non" pour une réponse définitive. Quelqu'un d'averti me rappelait en effet que l'excitation et le challenge commencent quand le client "résiste" parce c'est là que commence la vraie vente. Plus on aura bataillé, plus on aura "sourcé" la bonne solution client, plus on saura mettre en avant la valeur spécifique de son offre et plus belle sera la vente.

Simplement tout le monde ne réagit pas ainsi.Certains vendeurs n'arrivent pas à transformer un feedback négatif en énergie positive pour continuer et recommencer malgré une succession de refus. Chaque prospection se présente désormais comme chargée des échecs passés au lieu d'être considérée comme un nouveau défi, une page blanche. Le discours intérieur est négatif voire défaitiste " je n'y arrive plus" " tout le monde me raccroche au nez".Il y a perte de confiance.

Indépendamment des aspects purement techniques de travail sur l'argumentaire et sur la pertinence même de l'approche commerciale pour un prospect donné, il faut également tenir compte du fait qu'un raisonnement négatif ne peut entraîner des résultats positifs.

Comment sortir de cette impasse?

Vos compétences sont-elles vraiment au point?

Il arrive qu'au bout d'un certain temps à un poste ou dans un domaine d'activité, il soit nécessaire de faire un point sur ses compétences .

Cela peut vous concerner si vous êtes en poste depuis 2 ou 3 ans ou si vous abordez le milieu de votre vie professionnelle par exemple. Les signes extérieurs peuvent être les suivants: baisse de motivation ou d'intérêt dans votre travail, sentiment de ne pas être valorisé- particulièrement et nous l'avons vu au cours de certains coachings après un refus de promotion par exemple-, fait d'avoir laissé échappé un poste de leadership, sentiment d'être un peu dépassé...

Le risque réel que nous connaissons tous, c'est que nous restions pris dans notre routine quotidienne ou acceptions notre frustration au point de ne plus avoir les compétences adaptées au travail pour lequel nous sommes payés.

La compétence est ce qui nous permet de réussir dans notre mission professionnelle.Elle repose sur la traduction opérationnelle de la connaissance, la personnalité, les aptitudes et la motivation dans un système complexe qui comprend votre environnement professionnel, votre personne, l'organisation dans laquelle vous travaillez et les tâches que vous y réalisez.

Aujourd'hui, prenez quelques instants pour faire un point rapide sur votre situation et définir si oui ou non, vous avez les compétences qui vous manquent pour progresser . Répondez à ces quelques simples questions pour le savoir:

7 étapes pour réussir à faire un feedback positif

Manager une équipe implique que vous sachiez faire des feedbacks fréquents sur le travail de vos collaborateurs.

Vous l'avez certainement remarqué: nous avons une tendance naturelle à critiquer et il nous est beaucoup plus difficile de féliciter. Soit nous félicitons très vite, histoire de nous en débarasser pour enfin pouvoir critiquer, soit nous faisons semblant de considérer que si le travail est bien fait c'est qu' " après tout, la personne est payée pour cela".

Faire un bon feedback exige du temps, de l'attention et de l'écoute.Il faut également manifester son respect en montrant à son interlocuteur qu'il est important et qu'il a son rôle à jouer dans l'entreprise.

Voici comment réussir un bon feedback en 7 étapes:

1. Bien identifier et circonscrire ce qui va faire l'objet du feedback et le formuler: "j'ai vu que vous aviez modifié le template des rapports commerciaux."
2. Lier le résultat à ses objectifs: "c'est un bonne contribution en matière de reporting"

Apprendre à identifier ses propres attentes

Dans une note précédentes, j'ai souligné l'importance pour votre épanouissement professionnel d'identifier, de circonscrire et de gérer les attentes de vos collègues et les vôtres. D'un point de vue personnel, identifier ses propres attentes peut être salutaire. Une attente non remplie crée de l'insatisfaction, de la colère voire du ressentiment. Cet exercice d'auto-coaching va vous permettre:

1. de nommer les attentes que vous avez d'un point de vue professionnel
2. d'identifier les leviers et personnes qui peuvent vous aider à les réaliser

Nommez vos attentes

Efficacité professionnelle: les règles du Kaizen

C'est un aspect de la philosophie japonaise qui  part du principe que chaque aspect de notre vie mérite d'être constamment amélioré.

Si l'innovation est conçue comme un changement radical, le Kaizen lui est progressif: Un seul petit pas a le pouvoir de changer votre vie s'il est suivi d'autres petits pas. En d'autres termes, de petits changements peuvent donner naissance à de grandes révolutions.

Comment avoir l'esprit Kaizen?

• Ne vous laissez pas enfermer par les idées conventionelles
• Cherchez à savoir "comment faire" et non pas "qu'est-ce qui vous empêche de faire"
• Ne vous cherchez pas d'excuses
• Cherchez à améliorer votre quotidien
• Vous avez détecté un problème. Allez à la racine et comme les enfants de 3 ans qui veulent comprendre, demandez-vous " pourquoi" encore et encore jusqu'à obtenir une réponse satisfaisante. 

Exercice: Commencer par cueillir